La santé mentale ne se limite pas à l'absence de troubles. Selon l’OMS, elle correspond à un état de bien-être qui permet à chacun :
Ces équilibres sont souvent mis à rude épreuve.
Pour les publics vulnérables – seniors, personnes en situation de handicap, personnes isolées ou en grande précarité – préserver cet équilibre est souvent un défi. L’isolement, la perte d’autonomie, la stigmatisation ou encore les discriminations peuvent fragiliser leur santé mentale.
Mais au-delà de ces facteurs, les accidents de la vie – comme un deuil, une rupture sentimentale, une maladie ou un changement brutal de situation – peuvent également provoquer une souffrance psychique.
Personne n’est à l’abri d’une fragilisation de sa santé mentale à un moment donné.
Dans les métiers de l'accompagnement, il est essentiel de savoir repérer les signes de souffrance psychique pour prévenir les situations de crise – en particulier chez les publics les plus vulnérables.
Les facteurs de protection renforcent la capacité d’une personne à faire face aux difficultés.
Ils ne suppriment pas les épreuves de la vie, mais offrent des appuis (ressources internes ou externes) pour maintenir un équilibre mental.
Avoir un entourage bienveillant, des activités valorisantes ou un accompagnement adapté peut faire toute la différence.
Ces facteurs aident à prévenir les troubles, mais aussi à favoriser le rétablissement lorsqu’une souffrance psychique est présente.
Ce peut être :
Les facteurs de risque augmentent la probabilité d’un déséquilibre psychique.
Ils agissent comme des pressions ou des vulnérabilités qui fragilisent la personne au fil du temps, ou déclenchent une crise dans certaines circonstances.
Un cumul de facteurs de risque peut submerger les capacités d’adaptation de la personne, la conduisant à un état de mal-être, voire à une souffrance psychique profonde.
Identifier ces facteurs permet d’agir en prévention avant que la situation ne se dégrade.
Ce peut être :
Ces signaux d’alerte peuvent être :
Les signes de mal-être peuvent être discrets, diffus, ou mal exprimés, notamment chez les personnes âgées ou fragilisées.
La prévention du suicide repose sur l'identification des signes de détresse et sur la mise en place d'un accompagnement adapté.
Idées reçues à déconstruire :
Que faire face à une personne en détresse ?
Face à une personne en souffrance, il est essentiel de pouvoir évaluer la situation avec discernement.
La méthode RUD (Risque – Urgence – Dangerosité) propose un cadre simple et structurant pour repérer les situations à risque et déterminer le niveau d’alerte.
Elle permet aux professionnels d’analyser la gravité de la crise et d’adapter leur posture et leurs actions (écoute, orientation, alerte…). Elle est particulièrement utile pour les acteurs de première ligne, même non spécialistes de santé mentale.
Accompagner des publics fragilisés implique de développer des compétences spécifiques pour :
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